Nanociencias : de los nuevos materiales a lo atómicamente pequeño
Un dossier thématique de la revue "ENSEMBLE" (Revista Electronica de la Casa Argentina en Paris)
Le développement argentin en nano-physique et nanomatériaux est actuellement très important et profite des fortes collaborations internationales. Le lien scientifique avec la France a dès toujours un endroit de privilège, officialisé depuis plusieurs années à travers de nombreuses conventions ECOS-SUD. La confluence de divers groupes de recherche argentins et français en nanoscience a donné lieu récemment à la création du premier Laboratoire International Franco-Argentin en Nanoscience (LIFAN), inauguré officiellement à Buenos Aires le dernier mois de novembre. Le LIFAN est constitué par une trentaine de chercheurs et boursiers, qui font des recherches sur l’optique, des surfaces, et la spintronique de matériaux nanostructurés.
Dans ce numéro, quatre jeunes chercheurs argentins écrivent des articles liés à la nanoscience, chacun d’eux avec une approche différente mettant en évidence la largeur du domaine et son caractère interdisciplinaire. L’échelle nanoscopique de matériaux nous renvoie directement à la mécanique quantique : Renata Della Picca traite dans son article « Interférence du type Young avec des molécules » sur la dualité onde-particule. D’autre part, Julian Milano et Guillermo Rozas discutent dans ses articles, sur deux possibilités pour contrôler des propriétés physiques des matériaux à travers le dessin des nanostructures artificielles. J. Milano nous propose des dispositifs pour contrôler le magnétisme à la nanoéchelle à travers l’application des tensions élastiques, alors que G. Rozas propose l’amplification de l’interaction entre le son et la lumière en fonction des futures applications technologiques. Finalement, Liliana Mogni écrit à la frontière entre la physique et la chimie, au sujet des dispositifs électrochimiques et des techniques d’étude et caractérisation d’eux mêmes. Les articles qu’on présente ici ont été développés dans le cadre des collaborations franco-argentines. Je voudrais remarquer que ces articles ne décrivent qu’une petite part des travaux scientifiques et technologiques qu’on développe dans le domaine, à présent en Argentine.
